Thomas De Boer - Actuaris

« Je suis un Groningois sobre. C’est une qualité appréciable dans l’actuariat, un métier sérieux à l’image solide. Je m’occupe de toutes les tâches propres à l’actuariat et de la gestion des risques. J’ai débuté il y a environ quatre ans comme gestionnaire de risques financiers, dont le contrôle et les modèles étaient les aspects prioritaires. J’évaluais par exemple l’exhaustivité de documents de tarification et/ou la façon dont des primes auraient pu être modélisées autrement ou mieux. »

« La gestion des risques est un travail responsable, car l’attribution d’une prime erronée peut se révéler hasardeuse. Une prime trop élevée fait en effet fuir les clients vers le concurrent. Une prime trop faible coûte trop cher et ne suffit pas à couvrir d’éventuels dommages. Il s’agit aussi de tenir compte des lois et règlements en vigueur, comme la Directive européenne Solvabilité. Cette structure de contrôle pour les assureurs doit faire en sorte que ceux-ci disposent d’un capital suffisant pour éviter une faillite. Autrement dit, nous ne cessons de nous demander si nous sommes prêts à affronter, assumer et gérer des risques et à contribuer à répondre à ces questions. Risk is enabling the business, tel est notre mot d’ordre. »

Comme un gant

« NN offre des activités très diversifiées pour les gestionnaires de risques ou actuaires. Les échelons se gravissent rapidement au sein de l’entreprise. Et c’est précisément ce qui s’est produit pour moi. Je suis maintenant actuaire chez Movir, l’assureur accidents du travail (AOV) de NN. Une fonction qui me va comme un gant. En dehors des divers calculs indispensables, je discute avec toutes les parties prenantes pour gérer les risques et déterminer la prime adéquate. Reaal Schadeverzekeringen et NN ont récemment fusionné. Et nous nous efforçons à l’heure actuelle d’élaborer pour de nouveaux clients une proposition AOV commune qui soit la plus avantageuse possible. Nous examinons les nouvelles conditions de produits, les risques et les répercussions sur les prix. »

« Dans le cadre de nos prestations, nous devons tenir compte de la menace du Coronavirus. Une personne qui en est affectée a-t-elle, par exemple, les mêmes espoirs de guérison que dans le cas d’autres maladies ? Le virus peut en outre exercer à terme un impact sur la prime. »

Dernier jour de travail au bureau… 

« Nos bureaux sont en principe fermés. Je travaille donc chez moi. Le contact avec mes collègues me manque un peu. Au début mars, ma femme m’a appelé au bureau pour m’annoncer la naissance imminente de notre deuxième enfant. J’ai dit au revoir à mes collègues sans savoir que la crise du Coronavirus allait éclater peu après et avoir de graves répercussions. Cette journée semblait être provisoirement ma dernière au bureau. »

« Un nouveau-né et un enfant qui ne pouvait pas aller à la crèche à cause du Coronavirus ont été une rude épreuve pour notre famille. Ma femme est médecin généraliste. Une profession vitale. J’ai apprécié qu’elle soit en congé de maternité pendant les premières semaines de la crise. J’ai aussi eu la chance de bénéficier de quatre semaines de congé parental. »

« En dépit de l’aspect sérieux de ma profession, la proximité de collègues me paraît essentielle. Le fait de s’entraider, de bavarder. De parler de football, de la série télévisée “Boer zoekt Vrouw”. C’est possible ici et cela doit l’être impérativement. Car on ne passe pas toute la journée devant l’écran du laptop à modéliser des risques. Nous avons besoin de nos compétences sociales pour créer une atmosphère bénéfique à tous dans un cadre informel. J’ai toujours ressenti cette transparence et cette liberté chez NN. »